27 oct. 2012 20 petits nuages

Concours express : gagnez un DVD Dark Shadows

Attention, concours express qui se termine demain soir à 20h ! Aujourd'hui, comme prévu, je vous propose de gagner un combo DVD/Blu-Ray "Dark Shadows" à l'occasion de sa sortie en DVD, grâce à Warner Bros. Et puis, Halloween approche en plus, c'est le bon moment :)

Dark Shadows, une comédie vampirique déjantée

« En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé… »

Ce qui retient l'attention, en dehors du fait que c'est un film de Tim Burton, c'est bien sûr la prestation de son acteur fétiche Johnny Depp. Mais on retrouve aussi Eva Green et Helena Bonham Carter.

Je vais bientôt le voir mais le film me branche bien et je suis donc heureuse de pouvoir vous faire gagner ce cadeau ! D'ailleurs, à l'occasion de cette sortie, vous pouvez jouer à plusieurs applications spécifiques, par exemple vous pourrez découvrir votre Horreur Scope et un quizz pour déterminer votre "glauquitude"^^




 

Moi, je suis "Gémeaux gothique" : Vous avez tendance à jouer avec le diable, mais vous êtes loin d'être complètement diabolique. Votre dualité vous permet de vous adapter à toute situation épouvantable et de rester sur le qui-vive. Avancez avec précaution... Ne laissez pas votre confiance en vous saboter votre prochain projet diabolique.

Pour participer au concours, c'est simple, dites-moi quel est votre horreur scope ? Et au passage vous pouvez aussi me dire ce que vous avez prévu pour Halloween :)

Vous avez jusqu'à demain, 28 octobre, 20h pour participer. Et j'attribuerai 3 chances supplémentaires à mes abonnés Hellocoton (jusque truedog) pour les remercier de ma fidélité.

Bonne chance à tous / toutes !
21 oct. 2012 11 petits nuages

Cinquante nuances de Grey : de quoi ça parle vraiment ?

J'avais lu une news sur ce livre et je m'étais dit "il faudra que je lise". Mais sans tout ce "tapage médiatique" autour de "Cinquante nuances de Grey" ( ou "50 shades of Grey" en VO), j'aurais probablement zappé. Et pourtant, me voilà après avoir lu le bouquin en une soirée. Mais au final, de quoi ce bouquin parle VRAIMENT ? 


A la base, une fanfiction de Twilight

Eh oui, ce livre, à la base, c'est une fanfiction écrite par E.L. James qui s'appelait "Master of the Universe" et mettait donc en scène notre couple préféré (ou pas) Bella et Edward. Pour ceux qui ne connaissent pas, pour résumer grossièrement, la fanfiction consiste à reprendre des personnages de fiction existants pour les mettre en scène dans son propre univers. Par exemple, on pourrait écrire une fanfiction dans laquelle Elena serait en couple avec Damon et pas Stefan. Mais une "fanficeuse chiante" vous en dit plus sur le sujet en commentaires^^ Dans "Master of the Universe", Bella devient donc étudiante en fin d'études potiche et sans expérience et Edward est un milliardaire beau, et sublime, et sublimement beau.

L'auteure s'est donc d'abord lancée en auto-édition et ce n'est qu'après que la version initiale, Master of the Universe, ait trouvé le succès (sur liseuse électronique) qu'on lui a proposé un contrat d'édition. Cinquante nuances de Grey est donc une adaptation de l'adaptation de Twilight, pour résumer. Et, selon les témoignages de personnes qui ont lu "Master of the Universe" puis "50 shades of Grey", seuls les prénoms auraient été changés.

Ce qui retient l'attention : une histoire de SM

Bon, je ne vais pas vous spoiler en disant ça, mais l'histoire raconte donc celle de Ana, jeune étudiante de 21 ans vierge, et de Christian, business man beau et séducteur. Très vite, Ana apprend la vérité au sujet de Christian : c'est un dominateur dans la vie mais aussi au lit, il est en effet adepte du SM (sado-masochisme) et ne vit les relations intime que de cette manière, lui en tant que dominant et ses partenaires en tant que soumises.

J'étais assez étonnée qu'on parle tellement d'un livre sur le SM qu'il devienne normal de dire qu'on l'a lu. Mais après lecture, je comprends mieux comment ce bouquin a pu en arriver là. Les principes fondamentaux du SM y sont retranscrits, certains instruments aussi mais au final, tout ça reste très soft. Peu de scènes se passent dans la chambre spéciale (la "Chambre Rouge de la Douleur", plus cliché tu meurs), la plupart ressemblent plus à des descriptions un peu épicées, et tout est un peu "glamourisé" comme dirait une bonne amie. En gros, l'héroïne se fait surtout prendre comme ci et comme ça, à la limite du mauvais porno.

On ne rentre pas tellement dans le cœur du sujet pour ce premier tome et le SM est davantage montré comme un moyen de blesser des blessures pour Christian (mais lesquelles ? On l'ignore pour le moment) et comme un moyen de réussir à conquérir l'homme qu'elle aime pour Ana. L'aspect parfois "borderline" ou extrême du SM n'est pas montré, au final, on reste dans du vague, du politiquement correct, pas de quoi fouetter un chat.

Ce que c'est : une histoire "d'amour" et de sexe

Au final, Cinquante nuances de Grey, ce n'est rien que ça. Une histoire d'amour et de sexe. LARGEMENT "glamourisé". Par exemple, que dire des orgasmes successifs de l'héroïne dès son premier rapport ? Ou encore de la façon dont elle se laisse choper après 21 ans d'abstinence ? C'est là qu'on voit la ressemblance avec Twilight, rappelez-vous, quand Bella apprend que Edward est un vampire, elle a, allez, trois secondes d'hésitation et c'est parti pour du "je t'aime pour la vie, je te suivrai n'importe ou et  n'importe comment".


Pas mal de choses m'ont déplu, notamment le nombre de "Merde" dans le livre, je trouve que la vulgarité est souvent utilisée à mauvais escient et qu'elle fait parfois tache :

— Tu es très belle, Anastasia. J'ai hâte d'être en toi. Ben merde alors. Quels mots. Quel séducteur. J'en ai le souffle coupé.

Et non... ce n'est pas de l'ironie, elle est sérieuse. Par contre, à d'autres moments, elle fait mouche et ajoute une saveur particulière à une phrase :

Je suis debout face au lit. Assis à côté de moi, il baisse doucement mon pantalon. Il le remonte et le redescend à volonté comme la petite culotte d'une pute, me fait remarquer ma conscience amèrement, à qui je dis d'aller se faire foutre.

En fait, c'est aussi le souci, tout est raconté à la première personne et la jeune Ana s'exprime de façon assez "pauvre" en général. Florilège des meilleures citations : 


Il sourit, découvrant des dents si blanches et si parfaites que j'en ai le souffle coupé.

Je devrais d'ailleurs être en train de réviser en ce moment même, plutôt que d'être exposée à votre regard pénétrant dans votre bureau grandiose, luxueux et stérile.

Quand ses mains se posent sur mes épaules, j'en ai le souffle coupé.

Oh mon Dieu. Le regard rêveur de Christian Grey

Je rougis de l'impudence de ma déesse intérieure, qui danse comme une folle en jupe hawaïenne rouge rien qu'à l'idée de lui appartenir.
Bref, je dirais que "Cinquantes nuances de Grey", c'est surtout un livre pour ceux qui aiment les romans d'amour et celles qui ont envie de découvrir un univers (le SM) qu'elles ne connaissent pas. Pour celles qui ne veulent ni l'un ni l'autre, je le déconseille. Et pour ceux qui pensaient trouver enfin un roman qui aborde le SM dans ces aspects sexuels et non sexuels, ce livre ressemblera à une vaste blague. 

Pour ma part, je vais lire les deux autres tomes, je pense. Certaines invraisemblances m'ont vraiment fait halluciner... mais on trouve tout de même certains bons éléments. Et j'avoue avoir la curiosité de voir si le style et le fond vont s'améliorer, comme ça peut être le cas parfois.

Et vous, l'avez-vous lu ? Allez-vous le lire ?   

Et si  vous n'en avez pas eu assez avec ma chronique-roman, jetez un oeil à cet article et celui-ci qui résument bien mon avis^^
1 oct. 2012 5 petits nuages

La râleuse est-elle aussi une chieuse ?

Il parait que c'est un truc français, ça, de râler pour tout et pour rien. Et il faut dire que sur internet, des râleurs et râleuses, on en voit beaucoup. Mais voilà, la râleuse est-elle forcément une chieuse ? Parce que, avouez-le, c'est ce qu'il vous est probablement arrivé de penser. 


La râleuse : comment les gens la voient

Comme une chieuse quand :

- elle s'en prend à une copine,
- elle râle à tort et à travers en embêtant tout le monde
- elle se répète
- elle râle pour rien (enfin, c'est ce qu'on pense) ou pour tout
- elle râle pour un truc qui nous fait dire que c'est l'hôpital qui se fout de la charité
- elle devient agressive
- on l'aime pas
- elle râle contre nous

Comme une courageuse quand :

- elle est populaire (qui dit popularité dit souvent adhésion du peuple)
- on l'aime bien
- elle ose dire un truc que tout le monde pense tout bas
- elle dénonce un truc qui nous révolte, nous aussi
- elle nous ouvre les yeux sur une réalité dont on avait pas conscience
- elle râle contre nous

Mais qu'est-ce qui fait d'une râleuse une chieuse ou une courageuse ? 



Vous l'aurez compris, selon moi, il y a plusieurs critères qui font qu'on voit une personne qui râle comme une chieuse ou une courageuse.

Les premiers, ce sont des critères d'appréciation.

Si on aime une personne, on aura tendance à la soutenir et à l'inverse, si on aime pas quelqu'un ou qu'il s'attaque à quelqu'un qu'on apprécie, on aura tendance à le taxer d'emmerdeur. C'est un peu dommage parce qu'au final, parfois, on ne s'attarde pas sur le fond du message. Sur ce qui fait que la critique est constructive ou pas.

Les autres critères, ce sont les critères de "fond". L'objet de la plainte. 

Est-ce que la personne a des raisons de se plaindre ? Est-ce qu'on se sent concernée par sa plainte ? C'est là qu'entre en jeu un côté très subjectif. On va avoir tendance à admirer la personne qui va râler pour quelque chose de révoltant dont on avait pas conscience ou dont on souffre nous-même. Et inversement, si on ne se sent pas concernée ou qu'on a plus de raisons de se plaindre, on a tendance à dénigrer un peu la personne qui râle. Parfois, c'est à juste titre et parfois c'est juste parce qu'on est pas dans sa situation. 

Pour moi, ce qui devrait faire la distinction ? La manière dont la personne formule les choses. 

Quand une personne prend le temps de vous expliquer avec diplomatie ce qu'elle n'a pas apprécié, c'est probablement qu'il y a un certain "courage" dans sa démarche. Même si c'est un peu une chieuse (mais là c'est gentil^^) car tout râlage part d'une insatisfaction qu'on a envie d'expulser, elle a quand même fait en sorte que vous puissiez comprendre ce qui la pousse à râler. Enfin moi, je le vois comme ça, quand je fais l'effort de "calmer" ma déception et dire à l'autre pourquoi je ne suis pas contente, c'est que j'ai envie qu'elle comprenne, pas de l'emmerder. 

Alors, bien sûr, ce n'est pas agréable. Moi non plus, j'aime pas ça, et le premier réflexe peut-être de vouloir tout envoyer chier y compris la personne qui râle. Sauf que si on prend le temps de se calmer et qu'on écoute le discours de l'autre (si celui-ci a quand même pris des pincettes), on réalise souvent que oui, l'autre avait des raisons de râler. Et s'il a tort, on est en mesure de lui expliquer pourquoi.

Mais le problème, c'est que pas mal de personnes ne font pas cet effort de réflexion et du coup, la moindre critique passe pour une attaque. Du coup, c'est souvent ingrat. Je dois avouer que sans vouloir râler, ça, ça me gonfle^^. Parce que souvent on ne râle pas pour son propre plaisir, pour se défouler mais pour apporter une critique constructive à une personne qui parfois ne s'en rend même pas compte. 

Et pour vous, c'est quoi qui distingue une râleuse chieuse d'une râleuse courageuse ?
 
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