30 avr. 2012 6 petits nuages

[Littérature] Fini le syndrome de la page blanche !

Quelques-unes d'entre vous le savent, des fois, j'écris. Enfin, je me suis remise à écrire dernièrement des fictions et j'ai même envoyé un de mes textes pour un "appel à textes" sur le thème de la femme.




J'écris depuis que je suis toute jeune. J'ai toujours aimé ça, inventer des histoires, rédiger des poèmes, c'était un peu mon dada. Dés qu'il fallait écrire quelque chose, j'étais là ! Je me rappelle même que ma lettre avait été choisie par l'institutrice lorsqu'il a fallu envoyer un courrier au maire. Bon, à côté, j'avais une écriture tellement pourrie que c'est une autre qui l'a écrit, nul ! Mais bref, quand d'autres jouaient dehors, moi j'écrivais un remake de Cat's Eyes en regardant la télé.


J'ai toujours écrit... mais j'ai été flemmarde. Je n'ai jamais cherché à me perfectionner, je me suis contentée d'utiliser mes acquis, de pratiquer beaucoup, sans jamais chercher à mieux pratiquer. Faire de vrais exercices, des trucs comme ça. Sous la contrainte, j'écrivais moins bien que d'habitude, je ne trouvais pas l'inspiration.


Puis, j'ai arrêté. C'est un peu après avoir rencontré J., je ne sais pas si c'est parce que je complexais, que j'avais perdu mon élan après qu'il m'ait dit que ça n'était pas assez bon. J'ai juste arrêté même si les idées restaient. Plusieurs fois, je l'ai dit que je me remettrai à écrire... mais je ne le faisais pas.



Puis j'ai rencontré A. qui m'a re-donné envie d'écrire. Lui, c'est un dessinateur de BD qui s'est lancé après en avoir rêvé pendant des années. Oh, il n'est pas (encore) célèbre mais il a signé pour plusieurs tomes, il est bien lancé. Et il m'a aidé à me relancer aussi.

C'est en janvier que je me suis remise à écrire et que je me suis mise en tête d'écrire une première nouvelle. Que j'ai envoyé pour un appel à textes. Bon, même si je savais que le scénario tenait la route, je savais aussi que mon style manquait un peu d'envergure... et c'est ce qui m'a été confirmé car mon texte n'a pas été accepté. Mais je ne désespère pas, là je finis les lignes d'un texte pour un appel à textes sur Le Chaperon Rouge. J'ai été un peu déçue et je me suis demandée si j'arriverai un jour à être assez bonne... mais pour l'instant, c'est dit et fait, le syndrome de la page blanche c'est fini !

J'en profite pour remercier mes deux "relectrices officielles" : Happy Hippie Shake et Seraf' de Ifisdead.
Happy (blogueuse ici), c'est un peu la relectrice "bon public". Elle lit, elle me dit "j'ai pas compris làààà" ou "j'ai tout compris" et me donne son ressenti général. Je sais que si c'est pas clair dans l'ensemble, elle me le dira. Je sais aussi que le jour ou elle me dira que ce que j'ai écrit est franchement pas terrible, je devrais m'inquiéter vu comme elle est enthousiaste^^ C'est surtout une très grosse supportrice (présidente de mon fan-club, il paraît^^).
Seraf', c'est ma relectrice-tyran (et elle tyranise aussi sur son blog et là aussi). C'est un peu celle qui met le doigt sur toutes les choses qui ne vont pas, celles dont j'avais un peu conscience sans savoir comment les résoudre et d'autres. Ça, c'est sur, avec elle, il faut accepter la critique mais justement. C'est toujours de la critique constructive et à chaque fois, ça m'aide à faire aller le récit là ou je voulais l'amener. Elle a la culture et les réflexes que je n'ai pas. En partie parce que je n'ai pas entretenu ma "capacité".

Sans elles, je n'y arriverai pas. Je n'aurais pas le recul nécessaire pour me corriger, un avis sincère, bref je pense que je galèrerais biiiien plus. En plus, elles prennent le temps de lire plusieurs fois mes textes de 15 pages et ça, avec le sourire. Bref, merci à vous deux. Et c'est la fête du lien pour vous^^

Et merci aux lectrices, désolée de vous avoir un peu délaissé dernièrement, pas mal de taf' tout ça ^^ C'est quoi les nouvelles pour vous ? Vous qui écrivez, vous avez déjà eu le syndrome de la page blanche ?
1 petits nuages

[Cinéma] Blanche-Neige : bonne parodie ou mauvaise blague ?

Malgré toutes les critiques négatives et mitigées à son sujet, j'ai eu envie d'aller voir l'adaptation 2012 du célèbre conte "Blanche-Neige". Il faut dire que la bande-annonce était alléchante et l'interprétation de Julia Roberts en tant que méchante reine promettait d'être savoureuse... et au final, qu'est-ce que j'en retiens ?



Même si vous verrez des appréciations personnelles sur certains faits ou personnages du film, aucun élément de l'intrigue ne vous sera révélé. Vous pouvez donc lire en toute tranquillité cette critique même si vous n'avez pas encore vu le film.

  • Des décors et costumes inspirés et somptueux

La première chose sur laquelle on s'attarde, ce sont forcément les décors et costumes utilisés pour "Blanche-Neige". Des inspirations "nature" comme les bois ou même la chambre de Blanche-Neige, du doré et du blanc éclatant pour un palais de toute beauté, des costumes originaux... J'ai vraiment craqué pour l'ambiance de ce film qui alterne avec différents paysages. Même si ce n'est pas à couper le souffle, je trouve que ça représente bien l'univers de Blanche-Neige : de l'époustouflant, de la royauté mais aussi de la sobriété et de l'authenticité. D'ailleurs, certains détails m'ont bien plu, comme la déclinaison du blanc et doré utilisé dans tout le palais - jusqu'aux tenues - et la très belle aurore boréale qu'on voit lors d'une scène.



  • Des personnages plutôt bien caricaturés

Dans tout conte de fée, il y a des personnages-clichés : la sorcière méchante et laide, la princesse belle et innocente, le prince vaillant et victorieux... Encore plus dans Blanche-Neige qui reste un conte "de la vieille époque" : une princesse qui ne doit son salut qu'au baiser de son prince charmant. Comme elle dit, "Un jour mon prince viendra" (moi, j'attends toujours ^^).


La dent qui scintille, c'est vraiment dans le film :)


Ici, j'ai trouvé que les personnages avaient été plutôt bien caricaturés. Celle qui a été le mieux parodiée, c'est la Reine bien sûr. La transposition entre les contes traditionnels et la modernité se fait naturellement : la reine recherche une éternelle jeunesse qu'elle se procure notamment par d'obscurs soins barbares (= référence à la chirurgie esthétique ?). D'ailleurs, on voit même une fish manucure parmi les soins qu'elle pratique (si vous connaissez)^^ Le prince s'en sort pas mal aussi, avec une image oscillant entre le "beau-gosse" et le "beau-loser". Concernant Blanche-Neige, ça reste à discuter... bien sûr, elle sort du rôle passif qu'elle a pu avoir mais je trouve qu'elle manque peut-être un peu de dualité et que son "innocence" n'est pas assez exploitée.

  • Une adaptation libre... trop libre ?

Le chasseur, la pomme empoisonnée, les sept nains qui reviennent de la mine... voilà quelques éléments qu'on s'attend à retrouver dans une adaptation de Blanche-Neige. Ici, si l'on retrouve certains de ces éléments, la plupart sont déclinés de façon très largement personnalisée.


Cela apporte une originalité à un scénario qui pourrait sembler trop prévisible (vu qu'on connait quasi tous l'histoire de Blanche-Neige)mais c'est peut-être parfois légèrement trop. Peut-être qu'il aurait été plus "efficace" de jouer sur certains éléments-clés en renforçant leur importance plutôt qu'en les reléguant au second plan. En tout cas, certains éléments m'ont manqué ou alors j'ai trouvé qu'ils avaient été traités de façon trop rapide. D'ailleurs, pour ceux qui l'ont vu, vers la fin, vous n'avez pas trouvé qu'il y avait une sorte de référence au Petit Chaperon Rouge ?

Les nains

  • Un film pas si drôle... mais est-ce si grave ?
Lorsqu'on voit la bande-annonce, on s'attend à un film qui ne joue que sur la parodie, l'humour... alors que ce n'est pas le cas. Certes, il y a de l'humour. On rit franchement par moments, on sourit régulièrement mais on n'en vient pas à rire aux éclats. Beaucoup de clins d’œil se glissent mais je peux comprendre la déception de certains. Même si on passe un bon moment, pour ceux qui s'attendaient à se rire autant que la bande-annonce le laissait supposer, le film n'est pas à la hauteur.

Par contre, si vous aimez ce genre de film qui reprend les codes du conte en les parodiant de façon juste et marrante, je vous conseille le film "Il était une fois". Pour moi, c'est vraiment l'exemple-type de la parodie à la fois drôle, intéressante et attachante.

Au final, contrairement à ce que je redoutais, j'ai aimé cette adaptation de Blanche-Neige. Malgré quelques petits défauts, c'est vraiment un très beau film. Pour les yeux, avec les costumes et décors époustouflants mais jamais too much. Pour un moment divertissant, parce qu'on sourit quand même régulièrement. Pour le scénario et l'adaptation d'un conte mythique, qui a gagner en modernité sans perdre son "identité".

Et vous, avez-vous aimé Blanche-Neige ? Qu'est-ce qui vous a plu / moins plu ?

24 avr. 2012 14 petits nuages

[Technologie] J'aurais aimé être une ("vraie") geek


Aujourd’hui, le geek est devenu le nouvel « animal de compagnie » à la mode, c’est le nouveau statut tendance, tu kiffes le PC, t’as un Iphone, wesh, t’es un(e) geek... Oui, mais non. Geek, c'est pas ça, sinon je serais une geek (enfin non, je suis pas assez riche pour avoir l'Iphone mais on s'en fout). Geek, c'est autre chose...



Et moi, j'aurais aimé être une vraie geek. Une vraie de vraie. Ok, je sais taper sur le clavier sans le regarder et je tape vite, dés que j'ai pu toucher à un PC, je me suis jetée dessus. Mais pour moi, la vraie geek, c'est pas celle qui se contente d'utiliser, elle fouille aussi. La vraie geek, c'est celle qui m'a parlé de Linux, celle qui a pas d'anti-virus parce qu'elle repère quand elle en chope un et l'élimine rapidement, celle qui est capable de me parler de l'évolution de l'internet, par expérience (et pas parce qu'elle a cherché et appris).

Moi, je suis une accro d'informatique... mais pas assez "passionnée"/ douée pour être une vraie geek. Je peux pas me passer de PC ou d'internet mais je suis une touche-à-tout. Je suis pas une technique, ça, j'ai appris au fur et à mesure. Quand il a fallu que j'apprenne pour éviter de payer, pour apprendre à me débrouiller. Dis-toi que chez moi, quand une ampoule est pétée, j'attends de trouver quelqu'un pour la remplacer... et ça peut prendre longtemps. Pour l'informatique, tout ça, c'est pareil. Quand j'avais l'ex qui pouvait gérer; pffff, je m'en lavais les mains ! Par contre, tu me donnes un texte à taper, je te le fais les yeux fermés (enfin presque). La pratique, tout ça.

Moi, j'aurais voulu être une vraie geek parce que je trouve ça top génial de savoir autant de choses. Bon, déjà, savoir gérer avec ton PC, c'est le truc so génial. Je kifferais ça. T'as plus besoin d'embêter les gens, mieux c'est toi qu'ils viennent embêter, tu peux faire ce qui te branche. En savoir autant aussi sur le web en général, sur la science-fiction, l'électronique, les jeux vidéo... tous ces domaines qui m'ont toujours branché au final. Sauf que j'ai jamais fouillé. J'ai jamais cherché à bidouiller, à personnaliser, à modifier... je savais m'en servir, parfait. Et je m'en servais beaucoup. Et je me mettais à fouiller quand j'en avais VRAIMENT besoin. Pas pour le fun, quoi.

Moi, je ne serai jamais une vraie geek. Enfin, déjà faudrait être sure d'avoir la bonne définition du "geek" mais soit, on va pas non plus couper les cheveux en quatre. Et puis, je sais qu'il y a de "vraies" geeks qui lisent ce blog, les filles, je compte sur vous pour me faire part de vos remarques constructives si besoin :)

Le fait est qu'à mes yeux, être un(e) geek, c'est pas quelque chose qu'on apprend, c'est une culture. Une culture qu'on a depuis toujours, une attitude qui a fait qu'on a mieux assimilé. Un peu comme les langues. Les langues, j'ai jamais eu trop de mal pour apprendre. Non seulement, je me débrouille bien "naturellement", je retiens bien mais j'ai aussi la curiosité. Quand je vais dans un pays, je "fouille", j'essaye tout de suite d'apprendre des mots du quotidien, de me lancer, de faire en sorte d'être de plus en plus familière avec les langues... et ça, tout le monde n'est pas capable de le faire parce que beaucoup n'ont pas la curiosité / la bonne attitude ou les bonnes aptitudes tout simplement. Pour moi, le geek / la geekette, c'est un peu pareil. C'est une attitude, des aptitudes, une culture... et du coup, même si on fait des séances de rattrapage, ben on sera jamais aussi bon.

Donc moi, j'aurais aimé être une vraie geek... mais à défaut, j'essaye au moins d'être plus débrouillarde. Plus curieuse. C'est déjà pas mal, non ?

23 avr. 2012 4 petits nuages

[Littérature] Gone : et si tous les adultes disparaissaient ?


Un roman peut souvent naitre d’une simple question… et c’est celle que Michael Grant pose avec sa série littéraire « Gone ». Que se passerait-il si tous les adultes disparaissaient ? Si la question peut paraître banale, elle est le point de départ d’une réflexion qui me semble prometteuse…



En plein cours d'histoire, ils sont en train de prendre des notes quand tout à coup... plus de professeur ! Affolés, ils sortent de classe et se rendent compte qu'il n'y a plus aucun adulte. Comme s'ils s'étaient évaporés. En fait, tous les êtres humains de plus de 15 ans ont disparu. Plus incroyable encore, ceux qui restent développent des super-pouvoirs mais ils ne parviennent pas encore à les maîtriser...Cette aventure extraordinaire est arrivée à Sam, 14 ans, et à tous les enfants de la petite ville californienne de Perdido Beach. Passée la première période d'euphorie, les enfants et adolescents doivent maintenant s'organiser pour survivre. Qui va s'occuper des bébés et des malades ? Comment trouver de la nourriture ? Autant de questions vitales à résoudre d'urgence ! Sam devient malgré lui l'un des responsables de l'organisation mais il va devoir affronter d'autres chefs de bandes, aux idées beaucoup plus sombres...


Bien qu’il transpire l’adolescence accompagnée de ses miévreries probables, ce résumé de Gone de Michael Grant m’a quand même intriguée
En partant d’une question simple, cette série semble bouleverser l’ordre établi : comment aurions-nous fait s’il n’y avait plus d’adultes pour nous éduquer / conseiller ? Y a-t-il vraiment un âge pour perdre son innocence ou est-elle soumise aux circonstances ? Quels instincts la peur de mourir peut-elle provoquer, même chez les plus jeunes ? Je suis très curieuse de la manière dont Michael Grant va traiter ces questions qui trouveraient probablement leur écho en cherchant bien dans certaines civilisations victimes de guerres et de massacres, par exemple.

Ce qui m’intéresse aussi, c’est de savoir si nous resterons dans un roman pour ados ou s’il saura mêler habilement un sujet qui peut se révéler profondément adulte et un point de vue beaucoup plus jeune ? 
La question des adultes qui disparaissent c’est déjà pas mal… mais quand tu ajoutes une histoire de « super-pouvoirs », tu commences quand même à avoir peur que l’histoire ne dépasse pas une certaine limite de maturité. Enfin, c’est peut-être trop en demander mais mine de rien, ce roman pose la même question à deux publics : les plus jeunes qui ont tendance à prendre tout ça pour acquis (les parents, l’éducation, le fait qu’on subvienne à leurs besoins) et les moins jeunes qui savent trop bien combien rien n’est acquis et combien l’enfance est importante.

Alors j’espère que  Gone sera une histoire qui parle aux adolescents comme aux plus grands… pour une fois, je ne me suis pas « auto-spoilée », je n’ai pas lu le résumé. Donc je ne peux vous en dire plus mais c’est une chouette découverte qui figure parmi mes envies de lecture (et qui sort de la bit-lit pour une fois^^).

Et vous, vous êtes intrigué par la série littéraire « Gone » ? Si vous avez lu, vous êtes à quel tome (il y en a 6) ?
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[Ecologie] Le vélo libre-service : bon plan ou plan foireux ?

Après le co-voiturage et le couchsurfing, parlons d'un autre moyen de se déplacer moins cher et plus écolo', j'ai nommé le vélo en libre-service ! Développé dans plus de 40 villes, il adopte un nom différent selon celles-ci. De mon côté, j'ai pu tester ce service... pour le meilleur et pour le pire ! 




Le vélo en libre-service, c'est bien... 


- Pour faire des petits trajets : j'apprécie vraiment de prendre de temps en temps un vélo pour aller en centre-ville, surtout quand il fait bon. Le vélo en libre-service te permet de faire des petits trajets facilement, en évitant la sur-population des transports en commun.

- Quand les autres transports ne fonctionnent pas : Genre, quand tu as une soirée qui se termine à 3 heures du matin. Comme il y a souvent pas mal de bornes, si tu as une borne pas trop loin de chez toi, c'est idéal. Quasiment plus besoin d'embêter quelqu'un pour qu'on te raccompagne ^^

- Pour faire un peu d'exercice : le vélo et moi, ça a très souvent fait deux... Pourtant, je me suis déjà tapée une rando'vélo de plusieurs jours et tout et tout mais je suis pas super fan. Pourtant, je trouve ça plutôt sympa d'utiliser de temps en temps le vélo et de faire de l'exercice par la même occasion.

- Pour se la jouer écolo' : Parce que c'est encore mieux que les transports en commun !

- Parce que c'est libre ! Tu peux choisir de t'abonner un jour, une semaine, un an... aucune contrainte :)


Le vélo en libre-service, c'est moins bien...

- Quand y'a plus de place/vélo : Bon, là, c'est un peu la rançon du succès... mais vous avez déjà essayé de chopper un vélo en centre-ville aux heures de pointes ? Impossible. C'est un peu le problème que vous risquez de rencontrer dans n'importe quelle ville, même si les bornes se multiplient, il y a toujours des endroits ou vous ne trouverez pas de vélo ou à l'inverse, ou il n'y aura plus de place pour "rendre" votre vélo.

- Quand la borne ne fonctionne pas : Alors ça, c'est le pire. Tu arrives à cette foutue borne, il est 6 heures du matin, miracle, il reste 5 vélos ! Sauf que là, bim, la borne marche pas. Pas moyen de payer par CB pour louer un vélo pour 24 heures. Alors tu continues et tu trouves une autre borne avec deux vélos... et bim, ça fonctionne PAS ! Alors tu continues et tu finis par trouver une borne avec des vélos, qui fonctionne. Bravo, t'as fait 20 minutes de marche en plus juste parce que les deux bornes ont pas fonctionné...

Pour conclure, le vélo en libre-service, c'est un super concept qui peut être très pratique.
La seule chose qui m'empêche de faire du vélo en libre-service une habitude, ce sont les bornes qui déconnent. Vu que j'ai plusieurs bornes à proximité, je trouve toujours moyen d'avoir une place pour mettre mon vélo et à l'inverse, ça ne me dérange pas de devoir marcher un peu pour trouver une borne avec vélo... mais si c'est à chaque fois la galère parce que la borne déconne, alors je finis par ne plus compter sur le V'Lille. C'est devenu une option secondaire, dommage.

Et vous, vous avez testé le vélo en libre-service ?
20 avr. 2012 5 petits nuages

Deezer est mort, vive Grooveshark !

En juin 2011, le service d'écoute de musique en ligne Deezer annonçait la limitation de l'écoute gratuite à 5 heures par mois pour promouvoir ses comptes premium. D'un coup, la bonne relation qu'on entretenait avec Deezer (no fric, c'est chic) est devenu plus conflictuelle... ah, si on voulait plus, il fallait payer.

Alors bon, optons pour une approche "avocat du diable" (ma spécialité^^), un service tel que Deezer demandait forcément des financements et je pense que le site a fait ce qu'il pouvait pour éviter d'en arriver à la limitation.
Malheureusement, ce qui a fait le succès de Deezer a sûrement fait aussi son malheur : LA GRATUITE ! On a beau tous reconnaitre combien c'est génial de pouvoir écouter un nombre illimité de titres, on est très peu prêts à dépenser ne serait-ce qu'un euro par mois pour soutenir un service. Avec le développement d'internet, on en vient à adopter une approche du "tout-gratuit". Si  c'est sur internet (films, musiques), ça devrait être gratuit. Remarque, à l'inverse, aller au cinéma va bientôt te coûter plus cher qu'un restaurant, j'ai envie de dire que c'est peut-être un juste retour de bâton pour les grandes industries.

Forcément, quand Deezer a annoncé la limitation, j'ai commencé à changer mes habitudes. J'utilisais toujours Deezer mais j'allais plus souvent sur Youtube, la radio, MySpace... En plus, quand tu te connectes depuis ton compte Facebook à Deezer, la première fois t'as l'écoute illimitée pendant trois mois. Quelque part, comme je savais que je ne pouvais plus écouter autant de musique que ce que je souhaitais, je me suis automatiquement limitée. Je ne comptais plus sur Deezer, en plus, les publicités tous les deux morceaux, c'est parfois pénible. Au final, je suis peu souvent arrivée au quota de 5 heures, à force.



Dernièrement, j'ai découvert GrooveShark et j'ai adoré ! Ce service d'écoute gratuite de musique en ligne est illimité et ne nécessite aucune inscription.
Un peu Deezer à ses débuts. La qualité de son est super bonne mais surtout, ce site de streaming propose des morceaux US que l'on ne connait pas. Je suis une grande fan de Rihanna et j'ai découvert des titres que je ne connaissais pas alors que j'ai quasi tout écouté un nombre incalculable de fois. A l'inverse, le choix n'est pas aussi large que sur Deezer, certains groupes sont totalement absents et d'autres peu présents. Pour ma part, j'utilise GrooveShark quand je peux et Deezer si je n'ai pas le choix, j'économise mon quota comme ça.

Bon, ne vous attachez pas trop, GrooveShark subit déjà les foudres de Sony, Universal et Warner qui ont porté plainte contre le service qui ne leur reverserait pas de royalties. Du coup, rien ne dit que le service dure si longtemps sur ce même modèle mais profitez-en tant qu'il offre tous les avantages (si ce n'est le choix encore restreint). En tout cas, je suis contente de cette mini-découverte qui ne va pas révolutionner votre vie mais peut-être vos écoutes de musique ^^

Vous écoutez votre musique en ligne ou pas ? Quels services utilisez-vous ?
19 avr. 2012 2 petits nuages

[Voyages] Le GR20 en Corse : un jour, je le ferai (enfin, j'essayerai) !

Le GR20, c’est le chemin de randonnée corse le plus connu de l’île de beauté… mais attention, c’est aussi sûrement le plus sportif !


Réputé pour être le plus beau trek de France (voire parmi les plus beaux du monde, selon certains !), le GR20 (appelé aussi Fra i Monti) traverse la Corse par les montagnes sur 200 kilomètres. Cascades, torrents, sommets, descentes vertigineuses, panoramas à couper le souffle, découverte de la corse pastorale et de ses traditions… ce n’est qu’un aperçu de ce que vous pourrez trouver en empruntant ce chemin de randonnée corse.

GR20 : les infos pratiques

Au programme du GR20, 15 étapes en partant de Calenzana (près de Calvi) pour terminer à Conca (dans les environs de Porto Vecchio), en traversant bien sûr par le Parc Naturel Régional de Corse. La plupart des voyageurs font l’itinéraire en 14 jours. Le record de vitesse du GR20 est détenu par Kilian Jornet (32 heures 52 minutes et 10 secondes), le record féminin détenu par Stéphanie Samper est à 50 heures 52 minutes et 10 secondes. Pfiou, ça en fait des kilomètres en deux jours ! 

Très connu pour sa difficulté, le GR20, c’est 10 000 mètres de dénivelé positif au total et un dénivelé positif par étape qui peut monter jusqu’à 1200 mètres !

Mais qu’est-ce que le dénivelé d’abord ? Le dénivelé, c’est la différence d’altitude entre le point de départ d’une randonnée et son point d’arrivée. Quand on parle de dénivelé positif, on parle du cumul de toutes les montées. D’après ma petite expérience de fille pas super sportive (mais toujours motivée non mais !), après un an et demi à randonner en Auvergne, à partir de 500 mètres de dénivelé positif, je commençais à bien morfler. 700/800 mètres de dénivelé positif, c’était le maximum que je faisais, plus, je savais que j’y arriverais mais avec bien trop de difficultés pour que ce soit un plaisir. D’ailleurs, j’y suis arrivée lors de ma randonnée du Sommet du Grand Colon et un truc comme ça, plus jamais sans entrainement. Si tu veux en savoir plus, tu peux cliquer ici.

Autant te dire que, même si pour les grands sportifs le GR20 est tout à fait faisable, pour les moins entrainés, tu vas galérer. D’ailleurs, sur les 15 à 20 000 randonneurs qui font le GR20 chaque année, seul 1/3 arrivent à la fin.

Bref, malgré tout ça, un jour, j’aurais bien envie de le faire ce GR20. Parce que mine de rien, quand tu fais le GR20, tu t’en prends plein les jambes mais tu t’en prends aussi plein les yeux ! 

La preuve <3 Source

Bon ok, un peu de sérieux - Source
Hiiii des lézards trop beaux - Source
Non, non, il n'y a pas de vent !
Le Cirque de la Solitude - GR20
Les pozzines

Tu découvres de superbes cascades comme la Cascade des Anglais, tu te la joues routard en bivouaquant dans les refuges du GR20 (‘parait que c’est mieux qu’à l’intérieur pour éviter les punaises de lit -_-), tu te baignes dans des vasques avec plongeoir naturel, tu fais de l’escala-rando’ (= tu avances en escalandant) et tu empruntes des échelles et des chaines rouillées au cirque de la solitude, tu rencontres plein d’autres randonneurs, tu découvres les pozzines du lac de Ninu… et surtout, tu relèves un challenge unique. 

Bon, c’est pas près d’arriver… mais j’ai un ami qui habite en Corse. Cette année, ça va être dur d’y aller mais l’année prochaine, qui sait, peut-être que je pourrai  commencer à m’entraîner en faisant une ou deux étapes du GR20.
Moins difficile mais tout aussi connu, il y a aussi le Mare A Mare et le Mare A Monti.


Alors, ça vous fait pas rêver vous ? Allez, on part quand faire le GR20 ? :)
16 avr. 2012 0 petits nuages

[Littérature] Les Sœurs de la Lune : plein de clichés mais j'ai aimé !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une série littéraire que j’aime beaucoup (même si elle ne fait pas l’unanimité) : Les Sœurs de la Lune. Si on devait résumer cette série écrite par Yasmine Galenorn, cela pourrait se faire en trois mots : famille, action, sexe. Allez, au passage, je vous ajoute quelques extras : dragon, vampire, métamorphe, sorcière, gargouille… Vous aurez compris que cette série comporte pas mal d’éléments alléchants et comme je l’aime beaucoup (mais je vous l’ai déjà dit), je ne vais pas me contenter d’un résumé.


Les Sœurs de La Lune, c'est l'histoire de trois sœurs, les D'Artigo. Mi-humaines, mi-fées, agents qualifiés et sexy de la CIA d'Outremonde... chacune a un don. Camille est sorcière mais il arrive que son pouvoir se retourne contre elle, Delilah est un chat-garou qui a du mal à contrôler ses transformations et Menolly, ex-acrobate, est maintenant une jeune vampire qui a du mal à s'adapter à sa nouvelle condition. Ensemble, elles vont devoir combattre de nombreux dangers derrière lesquels se cache une figure mythique et redoutée de l'Outre-Monde... mais ça, vous le découvrirez en lisant la série !

Une des originalités de cette série, c’est que chaque tome est raconté par l’une des trois sœurs
Non seulement, ça permet de mieux comprendre chacun des personnages mais en plus, ça rend l’histoire encore plus intéressante. Au fur et à mesure, on s’identifie plus ou moins à l’une ou plusieurs des sœurs et on a hâte de lire « son » prochain tome. Ce n’est pas vrai pour l’inverse : si on aime pas l’une des sœurs et que c’est « son tour », il y a suffisamment d’éléments et de présence des autres sœurs pour éviter d’avoir envie de zapper ce tome-là.


Le premier tome commence avec le point de vue de Camille, la sorcière
Camille joue le rôle de soutien au sein de sa famille, de « mère de substitution » en quelque sorte. Elle est à la fois celle qui mène (un peu trop) souvent la bande et celle qui joue les arbitres et raisonne les esprits. En plus, c’est une bombasse et elle se tape plein de mecs, elle est trop bonne quoi. Ça, c’est un des messages du premier tome qui m’a le moins plu. Yasmine Galenorn met en avant la « sexy-attitude » de Camille à de trop nombreuses reprises, si bien que ce simple fait a du suffire à certaines personnes pour lâcher la lecture de la série. Par la suite, ce trait s’atténue légèrement… mais même les deux autres sœurs s’accordent à le dire, Camille est bonne. Limite, on a envie de leur dire « mais tape-toi ta sœur puisque t’en as tellement envie ! ». Oui, je sais, c’est légèrement malsain mais c’est la faute à Yasmine, pas la mienne (non mais !). Même les efforts pour montrer que Camille n’est pas qu’une bombe, c’est aussi une femme sensible, ne suffisent pas pour faire oublier cette particularité.

Au niveau des personnages secondaires, je dois dire qu’il y a un bon équilibre qui se forme
Si les trois sœurs sont indispensables, leurs différents alliés (et ennemis^^) viennent apporter leur propre touche à cet ensemble, sans faire « remplissage ». Un nombre raisonnable de mecs (et de filles) défilent en tant que  « copain/copine de » et encore une fois, c’est plutôt bien intégré. Peu à peu, on se forme ses propres affinités avec les personnages.

Ce que j'ai aussi apprécié, c’est que de nombreux rappels des faits sont présents dans les tomes
Vu qu’il s’écoule plusieurs mois entre chaque sortie, on a pas toujours une lecture fraiche en tête et c’est sympa qu’on ne nous balance pas les faits comme ça, « mais si, souviens-toi ». Ici, il y a des rappels fréquents qui s’intègrent de manière naturelle et pas répétitive au récit.

Vous l’aurez compris, cette série littéraire déborde de clichés : les sœurs aussi fusionnelles que différentes (on ne peut s’empêcher de penser à Charmed), qui ont des pouvoirs qui sont super tendance (vampire, sorcière, chat-garou) et des alliés super sexy (dont un dragon, dans le genre « must-have », on peut pas faire mieux…). En plus, elles sont à la fois sensibles, drôles, super belles, débridées et courageuses, les femmes parfaites quoi. Tout ça pour une seule série, je peux comprendre que ça puisse décourager plus d’un lecteur… mais j’avoue que j’ai bien accroché.

Peut-être parce que cette série littéraire ressemble à une série justement. Des rebondissements, de l’action, de l’émotion, des rapprochements et des séparations… le tout se rythme de sorte à nous faire entrer dans le quotidien des sœurs. C’est parfois niais, parfois barbant et à d’autres moments totalement prenant… un peu comme « Charmed » en fait. J’aimais bien regarder Charmed parce que je m’attachais aux personnages et leurs aventures étaient crédibles et pleines d’action… mais je reconnais que c’était parfois un peu niais et pas très « adulte » comme série :) Ben là, c’est pareil. D'ailleurs, j'ai appris que le tome 9 sortait en France en mai, j'ai hâté !

Alors, tentées par Les Sœurs de la Lune ? 
15 avr. 2012 8 petits nuages

[Humeurs] Être soi-même, c'est se priver

Être soi-même, c'est un des meilleurs conseils qu'on puisse donner à une personne, que ce soit lorsqu'elle ne sait quelle décision prendre ou quand elle a besoin de soutien. Être soi-même, je pense que j'y arrive de plus en plus. Alors, j'ai appris que pour être soi-même, il fallait se priver...




Se priver de personnes à qui on tient, parce qu'elles nous empêchent d'être nous-mêmes. Ou en tout cas, qu'elles ne nous aiment pas vraiment pour ce que nous sommes.

Se priver de sorties auxquelles on aimerait aller. Parce qu'en fait, on a  pas envie d'être hypocrite et que sans ça, on sera jamais invitée par la personne qui l'organise.

Se priver du sentiment d'intégration. Parce qu'en fait, ce groupe, on ne se sent pas nous-mêmes dedans. On a essayé de s'intégrer. On a pris sur soi, on a joué la sociabilité qui est pas dans notre nature et ça n'a pas marché. Alors on a arrêté et on est redevenue soi-même et là, c'était encore pire que d'essayer d'être intégrée parce qu'on ne l'était plus du tout.

Se priver de toutes ces situations ou il aurait fallu être un peu moins nous-même pour y avoir droit. Les soirées, les sorties, les événements, les rencontres...

Être soi-même, c'est se priver de pas mal de choses. Ce n'est pas non plus comme si on ne faisait jamais aucun compromis. C'est juste qu'on essaye d'arrêter de faire des compromis qui nous éloignent trop de ce que l'on est. Qui nous rongent. Alors, forcément, on passe à coté de plein de trucs et des fois, c'est dur de se dire "je suis moi-même mais je suis seule", ou "je suis restée moi-même mais en attendant je ne suis pas la-bas". Parce que, forcément, on ne veut pas toujours ce qui est bon pour nous, sinon ce serait trop facile...

Mais être soi-même, c'est aussi se surprendre.

Se surprendre à sympathiser avec une nana avec qui on a pas parlé de toute sa formation parce qu'on était trop occupée à essayer de s'intégrer à un autre groupe.

Se surprendre à se dire qu'on a pas envie de quitter sa classe parce que pour la première fois, on s'y sent intégrée, alors qu'on a été soi-même, même parfois un peu trop.

Se surprendre à décrocher un stage, assurer à fond une soutenance, alors qu'on l'a joué "je suis pro mais je ne suis pas sans défauts".

Se surprendre à se dire que, ouais, quand on est soi-même, parfois, c'est pas brillant parce qu'on est pas une fille brillante. J'aime pas toujours être cette fille qui galère à s'intégrer, qu'on prend parfois pour une idiote, qu'on traite parfois comme une idiote, qui impressionne personne à première vue... Mais en fait, quand les choses se passent bien, c'est encore mieux. C'est encore mieux parce qu'on a rien forcé, on a rien sacrifié, on a joué franc jeu et on a gagné.



Être soi-même, ça ne nous apporte pas une vie de rêve.

C'est pas comme dans les films ou l'héroïne devient "elle-même" et ça y est, elle explose la garce de son taf, se trouve l'homme parfait et un nouveau job. C'est souvent bien moins reluisant que ça, tout simplement parce qu'alors, on dit adieu à tous les faux-semblants et les illusions auxquelles on participait en essayant de se dire "Mais si, je suis aussi bien que ça, la preuve".

Mais quand on apprend à être plus souvent soi-même, les choses deviennent plus simples. A moins d'avoir été une très bonne comédienne, comme une de mes amies qui me disaient qu'elle s'adaptait aux attentes des personnes pour se rapprocher d'elles (et que ça fonctionnait bien), on souffre plus d'essayer d'avoir quelque chose en sacrifiant une partie de soi sans que ça fonctionne qu'à renoncer à cette chose en acceptant qu'elle n'était pas pour nous.

Pour être soi-même, il faut renoncer à la vie dont on rêve... pas parce qu'on est pas capable d'avoir ce dont on rêve mais parce que, bien souvent, une partie de cette vie est juste hors de portée. On rêve souvent d'être ce qu'on est pas... alors il faut faire le tri. Faire la part des choses entre ces rêves qu'on peut atteindre et ceux qui nous demanderaient d'être une autre pour y arriver. Et virer ces derniers pour se concentre sur les premiers tout en restant ouverte aux surprises :)

Bien sur, on ne peut pas toujours être soi-même. Des fois, parce qu'on y arrive pas, on a besoin de protéger... et d'autres fois, parce que ce serait trop "dangereux", par exemple au travail ou lorsqu'on fait connaissance avec de nouvelles personnes. Moi, j'arrive pas tout le temps à être moi-même et parfois je me trouve ridicule lorsque je suis moi-même. Ou je me dis "et merde, quelle est l'image que j'ai donné de moi ?". Être soi-même de temps en temps, c'est déjà difficile alors être soi-même tout le temps, si vous l'êtes, laissez-moi vous dire que je suis admirative et impressionnée :)

Et vous, vous arrivez à "être vous-même" quitte à vous priver de certaines choses ou c'est encore difficile ?
Et bisous les filles (oui, je suis dans une humeur caline^^)



13 avr. 2012 2 petits nuages

[Ecologie] J'ai adopté une abeille bzzz bzzz

Adopter une abeille alors qu'on a peur de tout ce qui pique et qui vole, c'est un peu fou hein ? Ben, c'est tout moi ça, qu'est-ce qu'on ferait pas pour nos amis les bêtes !


C'est la marque Innocent qui a lancé cette initiative : une boisson Innocent achetée = une abeille adoptée ! En effet, chaque année, de nombreuses abeilles disparaissent et sans elles, comment pourrait-on avoir de bons fruits juteux ? La marque se propose donc de nous aider à les sauver en partant de ce constat. L'objectif est d'adopter 600 abeilles, alors si vous achetez un smoothie Innocent, n'oubliez pas de passer par le site

Pour ma part, j'avais envie de tester le smoothie Innocent depuis pas mal de temps... alors je me suis dit qu'il était temps de craquer, tant que mon achat pouvait servir en plus à quelque chose. J'ai choisi le parfum myrtilles, grenades et acaï chez Monoprix et je n'ai pas regretté mon choix, il est ultra-top et j'adore les boissons à l'acaï. 

Pour adopter une abeille, il faut récupérer le code au dos de la bouteille, se connecter sur le site "Adopt a bee", noter le code. Là, on choisit le futur "poste" de l'abeille (j'ai choisi "butineuse") et même son "bruit" (Dark Vador pour moi ahah). A la fin, on a même un joli certificat ! 

TADAM !
Vous pourrez trouver les smoothies Innocent chez Carrefour et Monoprix, entre autres. Je compte bien craquer de nouveau et qui sait, je finirai peut-être par adopter une famille d'abeilles ! Par contre, pas question qu'elles emménagent chez moi... je vous ai dit, les abeilles, ça me fait flipper au même titre que les araignées. Mais bon, je les préfère quand même aux guêpes, elles sont plus gentilles :) 

Alors, prêtes à adopter une abeille avec "Innocent" ? 
12 avr. 2012 0 petits nuages

[Littérature] Le Rasoir d'Ockham, ça tranche et on aime ça !

Il y a des livres comme ça, que l'on aurait pas forcément eu envie de feuilleter si on ne les avait pas eu en cadeau... c'est qu'on ne savait pas ce qu'on ratait ! Ce fut le cas avec "Le rasoir d'Ockham", de Henri Loevenbruck.


Le thriller, j'aime ça. J'ai beaucoup aimé lire "Le serment des Limbes" et "Miserere" de Jean-Christophe Grangé par exemple. Cependant, j'ai parfois du mal à me plonger dans de telles lectures parce que justement, une fois que je suis dedans, je ne m'arrête plus !

Le rasoir d'Ockham traite de meurtres en série qui touchent de près Ari Mackenzie, analyste de la DCRG au caractère aussi attachant que controversé. Ces meurtres, perpétués avec violence, seraient liés à six pages disparues du manuscrit... c'est ce que nous allons découvrir dans "Le rasoir d'Ockham".

J'ai bien aimé lire Le rasoir d'Ockham, notamment grâce au charisme d'Ari. C'est un peu le anti-héros à la Dr House des flics... et on est loin de s'en plaindre ! J'ai bien aimé ses relations avec les différents personnages au long du roman, plus spécialement avec Lola. Mention spéciale pour la partie ou la parole est donnée à l'assassin. Il y a une espèce de froideur et de détermination dans ses pensées... mais aussi une certaine force qui peut pousser à l'admiration. Enfin, vite fait hein, mais bref, j'ai aimé aussi découvrir cette personnalité.

Au fur et à mesure, j'avais de plus en plus envie de savoir et d'arriver la fin... et celle-ci m'a laissé un léger goût de frustration. Même si les choses ont été faites proprement, j'aurais voulu en avoir et en savoir plus !

Si vous vous posez la question, le principe du rasoir d'Ockham, c'est qu'entre deux hypothéses/choix/solutions, la plus simple devrait toujours être favorisée. Mais Ari vous en parlera mieux que moi ;)

En tout cas, j'ai été agréablement surprise par cette lecture !

Avez-vous lu le rasoir d'Ockham ? Qu'en avez-vous pensé ?


9 avr. 2012 4 petits nuages

[Cinéma] Mince alors : Un gros craquage

Samedi, je suis allée voir le film "Mince alors !", sans savoir à quoi m'attendre... et je suis ressortie plutôt convaincue par ce film français réalisé par Charlotte de Turckheim.


Le résumé
Nina est jeune, jolie et ronde. Malheureusement son mari Gaspard n’aime que les femmes très minces… Surtout depuis qu’ils se sont installés à Paris pour monter leur ligne de maillot de bain ultra pointue. Pour tenter de le séduire à nouveau, Nina accepte à contrecœur le cadeau qu'il lui offre : une cure d’amaigrissement à Brides-les-Bains. Le dernier espoir des gros quand on a tout essayé.
Là-bas, elle va faire la connaissance de Sophie, une belle avocate marseillaise qui veut tout contrôler ; son corps, comme son cœur. Emilie, une mère de famille très enveloppée qui clame partout que « Big is beautiful » alors que sa vie amoureuse est à l’arrêt, et que son poids commence à la mettre en danger. La rencontre de ces trois personnalités va déclencher un raz-de-marée.



Mon avis sur le film
Vous l'aurez compris, "Mince alors" parle de la minceur et de surpoids. Des personnes qui ont quelques kilos en trop, de celles qui sont grosses, des obèses et des plus qu'obèses. Aujourd'hui, la minceur et le poids sont devenus des sujets de société dont on parle souvent, pas toujours à bon escient... alors forcément, on peut se demander ce qu'il va en être pour ce film, français qui plus est !

Ici, tout commence avec Nina. Nina qui s'aime comme elle est... mais dont la mère et le petit-ami tentent de la faire entrer dans un moule ou tout le monde est plus mince. Elle accepte le "cadeau" de son mari qui lui offre une cure d'amaigrissement et se persuade alors que son poids est le problème, il faut qu'elle soit maigre, à tout prix ! (D'ailleurs, le centre existe vraiment, vous pouvez regarder son site ici.) Elle va alors rencontrer Sophie et Emilie, deux autres curistes qui sauront lui faire apprécier ce séjour qu'elle considérait d'un regard plutôt pessimiste.

Alors, attention, il s'agit d'un film français... avec l'esthétique française qui va avec. Je me faisais d'ailleurs la réflexion qu'on est tellement habitués à l'esthétique américaine que tout de suite, c'est français, c'est déstabilisant. Pourtant, c'est un film plein d'humour et de subtilités que j'ai beaucoup aimé.

Ce que j'ai apprécié dans "Mince alors !", c'est que le film parle de surpoids sans en faire des tonnes. Il aborde un grand nombre de sujets liés au surpoids : le regard des autres, le regard sur soi, les problèmes de santé liés... mais aussi différentes personnalités, de la grosse qui clame sa fierté haut et fort sans s'assumer vraiment à celle qui a quelques formes et qui a l'impression qu'elle est énorme. Il y a tellement d'aspects qui sont abordés, des choses flagrantes et d'autres plus subtilement amenés. Les "grosses" (dont je fais partie) ne peuvent que reconnaitre du vécu et les plus minces pourront y retrouver des préjugés, des choses qu'elles ont vues...

Pour moi, "Mince alors !", ce n'est pas un film choc dans le sens ou il ne cherche pas à faire changer les mentalités. Il y aura sûrement des personnes qui ressortiront de la salle avec les mêmes préjugés et les mêmes idées... J'ai envie de dire "tant pis", ces personnes-là seront celles qui restent dans la superficialité, pour la plupart, sûrement ^^

A mon "humble" avis, il n'y a rien que vous verrez dans ce film que vous ne sachiez déjà... mais justement, c'est un beau mélange de tout ce que l'on sait déjà, présenté dans une belle histoire qui saura vous faire rire et vous émouvoir. En tout cas, ça a été mon cas et c'était pas forcément gagné :)

6 avr. 2012 2 petits nuages

[Voyages] Y'a pas que la destination qui compte, y'a la tente aussi !

La tente, en général, c'est pas un truc glamour... mais moi, j'adore ça. J'aime le camping, aussi inconfortable que ça puisse être. Je kiffe m'installer dans ma tente et tout organiser, puis tout foutre en bordel et tout devoir ranger à fond trois jours après.

J'ai déjà ma tente 2 seconds mais y'a une tente que je vais avoir très envie d'acheter, c'est celle qui a gagné le concours "My Tent" de Quechua, la Aurore qui s'inspire des aurores boréales en Islande.


Franchement, elle est pas trop jolie ? J'aime bien aussi les deux autres, elles sont vraiment top. Si elles ne sont disponibles qu'en une personne, je pense que je m'abstiendra mais si elles ont la bonne idée d'être plus grande, qui sait... et du coup faudra que je lui trouve une utilisation ! Camping avec les chats ouaiiiiis (pardon, pardon, c'est bon je rigoleee).

D'ailleurs, quand on parle de Quechua, ils ont fait un très joli site sur la montagne. Même si t'es flemmarde, ça te donne trop envie !

En ce moment, aussi, va se poser la question de la tente pour l'Islande. En fait c'est un peu le dilemme. Moi, j'ai une tente 2 seconds et y'a de la place pour deux. Mais c'est encombrant et en plus, ça risque d'être léger si y'a du mauvais temps. En plus, on sait pas trop ce que ça va donner pour l'avion.
Lui, il a une tente mais apparemment c'est une "une place et demi" quoi. Et c'est pas mon chéri et peut-être que d'ici là il aura une chérie donc ça risque d'être chaud. Mais apparemment c'est une traditionnel, plus solide en général. Pareil, on sait pas ce que ça va donner pour l'avion.
Donc, si vous avez des conseils, on est preneur ? Pareil, quel duvet choisir ? Bon, vla tout, en juin y'aura que quelques heures de nuit donc au pire s'il fait super froid, on attend le retour du jour et ça ira un peu mieux mais bon !

Ca, c'est la tente qui déchire sa race quoi ! 
Et vous, vous aimez le camping ?
Chez UpupupBlog, vous pouvez aussi découvrir une chouette tente ! Et pour les fans de vernis, découvrez ici deux vernis inspirés des aurores boréales :) Dernier truc, si vous voulez bien cliquer ici et voter pour moi au concours "Blogs à la Une", ce serait chouette. Y'a pas besoin d'inscription, ça se fait en deux clics et ce serait un chouette truc d'être sélectionnée (et tout grâce à vous !), merciiii.

Bonne fin de semaine, enfin le week-end !!
4 avr. 2012 2 petits nuages

[Cinéma] (S)ex list : un fond zéro mais des formes au top !

Recycler un ex, on est nombreuses à y avoir pensé / avoir tenté... et si - pour ne pas finir seule parce qu'un magazine l'a dit - vous deviez chercher l'homme idéal parmi vos exs ? C'est un peu l'idée de départ du film "(S)ex list". 






Ally voit sa vie toute chamboulée lorsqu’elle apprend via un article de presse que les femmes ayant eu plus de 20 partenaires sexuels ont toutes les chances de rester célibataire toute leur vie. Après avoir listé l’ensemble de ses Ex, Ally commence à perdre l’espoir de se marier un jour…
Elle fait le serment de ne pas dépasser "son chiffre" (19), et sollicite l’aide de son voisin pour retrouver l’Ex de sa vie…



Oui, je sais, le scénario va pas très loin. Ok, l'idée est pas si mauvaise mais bon, tu penses sûrement que tu vas comprendre la fin du film très rapidement... et tu auras raison. C'est juste du téléphoné à fond quoi. Mais j'ai aimé quand même.


Déjà, le beau gosse du film, Chris Evans, est vraiment beau gosse et quasi torse nu la moitié du film. Et imberbe aussi. Et du coup, miam, j'ai faim. Puis Chris Evans c'est un peu aussi le petit con super sexy dans les Quatre Fantastiques et le gringalet sensible mais robuste de Captain America quoi... et je dois dire que dans (S)ex List, il se débrouille bien. Quand même !




Ensuite, Anna Faris. Anna Faris a l'habitude de jouer les rôles de cruchasse. Dans Scary Movie, elle l'a joué dans plusieurs numéros et c'était assez épique... Ici, elle joue un personnage pimpant, frais, bref j'ai beaucoup aimé. Je dois avouer que sa prestation a bien compensé le quasi vide du suspense du film en fait. Parce que oui, on rigole pas mal, et on passe un bon moment.


Y'a du lourd ! 
Ce qui achève de rendre le film savoureux, ce sont les exs en question. Alors, moi, je m'attendais à du schéma classique, style, elle les revoit et genre ils se kiffent à nouveau mais elle se rend compte qu'ils n'ont pas changé et qu'en fait ils avaient bien fait de rompre. Là, il y a un peu de ça forcément mais... aussi pas mal de surprises, avec des personnalités différentes, des rebondissements inattendus et notamment un ex' que l'on voit durant tout le film qui joue un peu le rôle de "running gag".


Bref, vous l'aurez compris, (S)ex List n'est pas un graaaand film... mais au final, je suis contente de l'avoir vu parce qu'il a su compenser son scénario un peu banal par des chouettes prestations et un humour potache mais qui passe très bien. Je le conseille donc pour passer une bonne soirée, même si les plus exigeantes d'entre vous risqueraient de ne pas aimer ^^ Par contre, les filles, bavage incontournable, si vous avez un Chris Evans à me proposer... 


Vous avez vu ce film ? 
3 avr. 2012 0 petits nuages

[Littérature] Doctor WHO ??

Quand j'ai vu que Milady sortait une collection de livres Doctor Who. J'ai dit "hiiiii" et puis "hum"... non parce que Doctor Who, c'est sacré quoi. Doctor Who, c'est un peu la série qui me fait ressentir plein de choses à la fois et qui m'a fait aimer les effets spéciaux de qualité médiocre. Doctor Who, c'est "bim", c'est "pom", c'est "tadam" ! Bref, je craignais que les livres ne soient pas à la hauteur du personnage. 






Le truc, c'est que si t'as pas lu, tu peux pas savoir alors j'ai fini par craquer. J'ai choisi le titre "L'horloge nucléaire" d'Oli Smith (oui, car pour chaque livre, il y a un auteur différent), notamment parce que les personnages d'Amy, Rory et Le Docteur étaient réunis et que je voulais voir comment leurs liens seraient retranscrits.

Le Docteur nous emmène dans le Colorado en 1981, en plein désert, à Appletown. Comme vous vous en doutez, l'apparence tranquille du village réserve bien des surprises aux héros... mais chut, "No spoiler" (ceux qui ont vu les dernières saisons comprendront la référence).

Alors, la grande question, bon ou pas bon Le Docteur ? 






Retranscrire des personnages comme Rory ou Amy, on y croit, on peut le faire mais Le Docteur... LE Docteur ? Un sacré défi qu'Oli Smith a plutôt bien relevé, je dois l'avouer. Je vous cite un extrait pour que vous vous fassiez une idée :

Il passa une main dans ses cheveux, et ouvrit la bouche pour crier. Puis il réfléchit à deux fois avant d'attirer l'attention de ceux qu'il venait de semer. Puis il se sentit coupable de ne pas avoir pensé à ses compagnons en premier lieu. Puis il décida que, s'il persistait à emmener des compagnons dans ses aventures, il lui faudrait songer à prendre soin d'eux. 


Ces idées qui se superposent, cet espèce de problème avec les priorités, c'est tout le docteur ! A plusieurs reprises, on retrouve son coté fantasque et complètement dispersé et on s'en délecte. Rory et Amy sont également plutôt fidèlement repris. Vous pouvez aussi lire les deux premiers chapitres sur Amazon gratuitement.

Le livre se lit facilement, TROP facilement même. C'est un de ces livres qu'on lit rapidement, avec plaisir, il y a une intrigue, de bons personnages mais quelque part, ça se lit tellement vite qu'on en veut encore à la fin ! L'intrigue joue avec différentes époques et retour passé - présent qui auraient pu déstabiliser mais qui sont amenés de manière à enrichir le déroulement de l'histoire tout en nous permettant de comprendre ce qui se passe exactement.



Par contre, je trouve que le fond de l'histoire manque un brin d'originalité. Ce genre de sujet (le coeur de l'intrigue) a été traité et re-traité et - au vu du personnage du Docteur qui est quand même un seigneur du temps qui a voyagé dans toutes les époques, du début de la terre à sa destruction - on aurait pu espérer mieux. Ben oui, au final, la seule limite pour l'auteur ici, c'est son imagination. Dans Doctor Who, même une invasion de chats aliens qui veulent devenir les maîtres du monde, c'est crédible.

Je ne sais pas à quoi m'attendre pour les prochains livres mais j'espère retrouver la fraîcheur du Docteur avec plus de profondeur dans l'intrigue, toutefois. On va dire que c'était une bonne entrée en matière qui était très agréable à lire. Un autre avantage, c'est qu'il est davantage susceptible de plaire à des gens qui n'ont pas trop aimé la série je pense. Moins "fantasque" et déstabilisant ^^

Et vous, connaissez-vous Doctor Who ? Avez-vous lu un de ces livres ? 

 
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